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Quelle est sa fonction ? Qu’est-ce qui la rend nécessaire ? Quelle en est l’origine ? Quels sont les effets de son absence, de sa transgression ou de ses manifestations pathologiques ?
Dans quelle mesure peut-on parler d’une Loi symbolique qui existerait selon un mode distinct des lois juridiques de son époque ?
Bien que toutes les cultures l’aient connue, toutes, mises à part les plus développées, ne se sont pas senties obligées d’en faire un objet de réflexion, en accordant plus ou moins d’importance à son étude.
Mais une seule, la culture démocratique, s’est vue contrainte, par son essence même, de la placer au centre de ses débats, comme une question essentielle qui incombe, non plus à tel ou tel secteur social, mais à tout un chacun de ses citoyens (car c’est ça un citoyen : un sujet de droit, quelqu’un à qui seule la loi donne sa dignité).
C’est pourquoi, l’Europe, comme n’importe quelle autre société qui se prétend démocratique, joue la possibilité même de son existence dans la solidité de sa présence en tant que pierre angulaire. Et c’est pourquoi cela nous incombe.
La Loi est, dans tous les cas, un fait textuel. Elle existe uniquement parce qu’il y a des textes qui la recueillent, indépendamment du fait que ceux-ci soient écrits sur la pierre ou qu’ils existent par le biais de la transmission orale. Mais son existence ne peut se limiter aux textes juridiques qui la dictent. Au contraire : lorsqu’elle n’existe que dans ceux-ci, lorsqu’elle ne se manifeste pas dans les autres textes qui constituent chaque culture, on peut dire qu’elle n’existe pas, qu’elle est lettre morte.
Etant donné cela, la réflexion sur la Loi ne revient pas seulement (ni même en premier lieu) aux études sur les textes juridiques et la philosophie du droit.
Vu qu’il s’agit d’un aspect essentiel de toute culture, celui-ci peut et doit être étudié dans les grands textes de tout type (artistiques, religieux, philosophiques, journalistiques, scéniques, politiques…) qui la constituent.
La question de la loi est donc un thème approprié pour notre nouveau congrès qui, dans la tradition des précédents, invite la communauté de la culture, de la recherche et universitaire à s’interroger à son sujet à partir de l’analyse d’un ou de quelques textes spécifiques, que cette analyse s’opère, indifféremment, à partir de l’analyse textuelle, de la philosophie, de l’anthropologie, de la psychanalyse, de la sociologie, de l’esthétique, du droit, de la politique…
A cette fin est proposé le XII Congrès International d’Analyse Textuelle, « La Loi », organisé par l’Association Culturelle Trama & Fondo et l’Université Rey Juan Carlos de Madrid, qui se déroulera dans cette même université du 05 au 08 novembre 2024.
Jesús González Requena
Président de l’Association Culturelle Trama & Fondo
Lorenzo J. Torres Hortelano
Directeur du Congrès
Le délai d’envoi des PROPOSITIONS (résumé en espagnol, anglais, français ou italien, de 400 mots maximum) sera ouvert jusqu’au 15 SEPTEMBRE 2024. Trois à cinq mots clés. Les communications dureront au maximum 15mn. Les propositions retenues en seront informées dès leur réception et jusqu’au 25 septembre 2024.
Une communication pourra être signée au maximum par 4 personnes, chacune devant s’acquitter des frais d’inscription au congrès.
Le congrès et les communications se tiendront en présentiel. La salle principale bénéficiera d’une connexion en ligne pour une diffusion synchrone avec la possibilité d’obtenir un certificat de participation.
Les participants en présentiel inscrits obtiendront un certificat donnant droit à la validation de crédits libres.
(Uniquement les confirmés pour l’heure : les fonctions seront actualisées au fur et à mesure de leur attribution)
Association Culturelle Trama & Fondo
Universidad Rey Juan Carlos. Vicerrectorado de Comunidad, Campus, Cultura y Deporte
Campus Quintana-URJC: Calle Quintana, 21, 28008 Madrid, Salón de Actos.
Informations sur des réductions dans des hôtels proches du lieu de l’évènement : à venir.
Transports sur place et recommandations pour se rendre sur le lieu du congrès :
En métro: station Argüelles L-3, L-4 y L-6, y Ventura Rodríguez L-3 En bus (EMT):